Jeudi 14 octobre 2010 à 19:03

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Enfin une question facile ! Je garde un souvenir très marquant d'un roman dont les premières pages m'avaient laissée plus que dubitative. Ce livre est Un été prodigue, de Barbara Kingsolver




J'aime vraiment beaucoup cet écrivain, j'adore retrouver son univers, son style, ses personnages de femmes déterminées et fragiles à la fois. A mes yeux, elle est une valeur sûre... Pourtant, quelques détails des premiers chapitres d'Un été prodigue m'avaient désarçonnée et je craignais d'être très déçue par cette lecture !

Progressivement, je suis cependant rentrée dans le récit, et avec le recul, j'ai compris ces choix de l'auteur qui m'avaient étonnée au premier abord. Résultat ? J'en garde un souvenir très positif, et je n'hésite pas à le recommander car en plus d'être un roman agréable, Un été prodigue est porteur d'un message d'ordre écologique qui me tient à coeur. 

 

Mardi 12 octobre 2010 à 7:45

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Comme je ne suis pas du genre à prendre au pied de la lettre le point de vue des critiques, il me paraît difficile d'établir quel livre de ma bibliothèque peut être considéré comme sous-estimé ou, à l'inverse, surestimé... Je vais donc modifier un peu l'énoncé (ça ne doit pas devenir une habitude!) en vous parlant du livre injustement éclipsé par un autre titre de son auteur et il s'agit de Et on tuera tous les affreux, de Boris Vian. 

J'aime ce roman parce que le héros est plus qu'attachant, les situations incroyablement rocambolesques, et la trame de fond totalement décalée... tout en proposant une réflexion pas si insensée, finalement, sur notre société. 




Pourtant, quand je dis Boris Vian, on me répond en choeur L'écume des jours. Et bien figurez-vous que, pour ma part, je fais de la résistance et qu'à force d'entendre parler de ce roman-là, de façon systématique, mon esprit de contradiction se réveille !

Lors de mes passages chez le bouquiniste, je passe toujours en revue la lettre V et fulmine intérieurement (et pas seulement) quand seule L'écume des jours est représentée, en pas moins d'une vingtaine d'exemplaires ! 

Alors si vous voulez me faire plaisir, découvrez sans tarder Et on tuera tous les affreux et venez-me dire sur ce blog tout le bien que vous en avez pensé !



Dimanche 10 octobre 2010 à 14:32

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S'il y a un livre qui m'a fait verser de nombreuses larmes récemment, c'est bien Dewey de Vicki Myron. Ce livre raconte en toute simplicité l'histoire d'amitié entre un chat abandonné et la dame qui le recueille. Dewey se révèle un compagnon attachant et intelligent, qui parviendra à charmer une communauté entière. 




Ce qui m'a tant émue
, c'est la dimension vécue de ce récit. S'il s'était agi de fiction, j'aurais aussi été touchée, sans doute, mais lorsque l'on sait que ce témoignage est bel et bien véridique, il devient encore bien plus difficile de ne pas éclater en sanglots à la lecture des dernières pages... 

D'ailleurs, rien qu'en y repensant, je me sens bouleversée à nouveau ! C'en est au point que, bien que j'ai beaucoup apprécié ce livre, j'hésite à le recommander : si vous avez la larme facile, armez-vous de Kleenex ... ou passez votre chemin !

 

Dimanche 10 octobre 2010 à 12:03

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C'est avec un peu de retard que je publie aujourd'hui ma note sur le livre reçu grâce à Masse Critique, célèbre opération organisée par le site Babelio. Je vous avoue m'être depuis plongée dans un roman captivant et avoir quelque peu laissé derrière moi ma dernière lecture en date... Il est donc temps de rattraper cette négligence !

Je suis Marion. J'avais vingt ans en 1992 et j'écoutais sur mon vieux lecteur CD du Jeff Buckley, du Nirvana. Je traînais à la fac en Bensimon et jeans Cimarron. J'ai joué aux cartes jusqu'au petit matin, fait des photocopies à la BU et rêvé de grands voyages en attendant les partiels. J'avais un ami un peu boulet qui n'a cessé d'attirer les ennuis, qui a accumulé les rencontres catastrophiques et les amours malheureuses. Une bande de potes un peu atypiques dont j'ai perdu de vue la plupart des membres. Je voulais partir à New York mais ce ne fut pas pour moi. Je voulais réussir mes exams mais, ça non plus, ce ne fut pas pour moi. je voulais trouver le grand amour, ce fut dur. Et puis un jour...

Ce qui m'avait attirée, à la lecture de ce résumé, c'est la promesse d'une description réussie de la vie post-adolescente des années 90, avec ses références qui ont immédiatement éveillé plus d'un souvenir en moi. Sur ce point, William Réjault ne m'a certainement pas déçue : les expressions, les modes, les marques sont le reflet exact de la dernière décennie du XXe siècle. Ces évocations permettent de planter efficacement le décor et de rendre crédible l'ensemble du récit. 

Pour autant, j'avoue (à contre-coeur) ne pas avoir été convaincue par le roman. Je n'ai trouvé ni unité, ni réel intérêt à cette compilation d'anecdotes vécues par un groupe d'amis. Si certaines histoires sont touchantes, que d'autres m'ont fait sourire, et si je reste persuadée que chaque lecteur pourra opérer beaucoup de rapprochements avec ses propres années estudiantines, je n'ai pu m'empêcher de me demander en permanence où tout cela nous menait. 

J'ai également été déroutée par le changement de narrateur, qui se produit d'ailleurs trop tard pour que l'on puisse s'attacher à ce second protagoniste. J'ai eu l'impression que l'histoire se dispersait, se diluait davantage, au lieu de se centrer une bonne fois pour toutes. J'aurais préféré que l'auteur se concentre sur le personnage de Marion et sur l'évolution qu'elle connaît lors de ces années décisives, cela aurait donné à mon sens plus de consistance au roman. 

Le livre se termine par l'annonce d'une suite. Je ne l'achèterai pas mais si j'ai l'occasion de la recevoir lors d'un partenariat, je la lirai par curiosité. Peut-être ce premier volume n'est-il que le préambule à une série de romans plus réussis? Si c'est le cas, je crains que l'auteur n'ait perdu quelques lecteurs en cours de route...


 
 

Encore merci à Babelio et aux Editions Plon pour ce partenariat !


 

Samedi 9 octobre 2010 à 8:16

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Quand j'ai réellement envie de me détendre, je l'avoue (presque) sans rougir, je me plonge avec bonheur dans un Nora Roberts ! Je sais tout ce qu'on peut écrire sur cette dernière : signe-t-elle vraiment chacun de ces romans? Son nom est-il une marque, dissimulant une armée d'écrivains anonymes? 

Pour tout vous dire, au moment d'entamer ma lecture, cela m'est bien égal ! J'ai envie d'un divertissement léger, prévisible, sentimental, et avec Nora, je suis certaine de ne pas me tromper !  Ma série favorite de l'auteur restera toujours, j'en suis persuadée, L'île des trois soeurs, que ma maman avait lu des années plus tôt et dont elle avait oublié titre, auteur et collection. 



Grâce à une série de mots clés (sorcières, librairie, île...) entrés dans un moteur de recherche, nous avons retrouvé par miracle la trace de cette trilogie, ce qui lui donne encore plus d'intérêt à mes yeux !


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