Samedi 9 avril 2011 à 9:34

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Avec cet article, je clos en beauté (c'est le cas de le dire) la série de notes consacrées à l'opération Dvd Trafic. Not forgotten est un titre peu connu, mais si je vous dis Simon Baker, je crois que vous verrez immédiatement de qui je veux parler, n'est-ce pas?


Not forgotten commence comme une comédie ordinaire : nous découvrons une famille recomposée, le père (Jack) est entraîneur de l'équipe de football où joue sa fille pré-adolescente, Toby. Nous découvrons leurs moments de complicité ainsi que leurs petits accrochages quotidiens... Nous sommes face à l'image même de la famille U.S. standard. En parallèle, le décor est planté : nous sommes à la frontière entre les Etats Unis et le Mexique, dans une petite ville faite de mixité et d'animation, mais également caractérisée par l'omniprésence d'une secte vouant un culte obscur à la Santa Muerte. 

 
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Le film prend un virage lorsque Toby est portée disparue. L'enquête de police piétine et Jack décide de découvrir seul la vérité, quels que soient les moyens nécessaires pour y parvenir. C'est ainsi que, suite à l'oracle d'une voyante mexicaine de renom, Jack choisit  de replonger dans son passé et fait alors voler en éclat son image du parfait père de famille.

Comme dans Le Mentaliste, Simon Baker est frappé de plein fouet par une perte familiale intolérable, mais sa façon d'y réagir est aux antipodes de l'attitude d'un Patrick Jane. Je n'en dirais pas plus, sachez simplement que ce film explore le thème de la vengeance, et présente autant de mystère que de violence : phobiques de l'hémoglobine s'abstenir! 

 
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Not forgotten est un film à la frontière de plusieurs genres : avant tout thriller, il flirte avec le fantastique et l'action. La résolution finale est d'une cohérence parfaite, le voile se lève progressivement mais les dernières lignes du scénario nous réservent malgré tout quelques surprises!

Merci
Ciné Trafic!
 

Dimanche 3 avril 2011 à 15:24

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C'est peut-être parce que cela coïncidait avec mon anniversaire (ou peut-être pas), mais il se trouve que j'ai réellement été gâtée par Ciné Trafic, puisqu'en plus d'Alibi, j'ai eu la chance de recevoir deux autres dvd : Le secret de Charlie et Not forgotten. Je vous propose aujourd'hui mon compte-rendu du premier titre, et j'ai choisi de dissimuler l'habituel résumé car il contient une révélation sur le premier quart d'heure du film.

Résumé : Après la mort de son frère Sam, Charlie n'arrive pas à faire son deuil. Comme il se sent coupable de sa mort, il le voit et fait une promesse, tous les jours au coucher du soleil ils doivent se retrouver à l'endroit où ils regardaient les bateaux. À cause de cette promesse, Charlie ne part pas à l'université et devient gardien d'un cimetière. Mais sa vie monotone devient encore un peu plus compliquée quand Tess, une ancienne camarade de voile, entre dans sa vie...


Pour tout vous dire, j'ai réellement adoré Le secret de Charlie. Et mon enthousiasme ne tient pas à la seule présence de Zac Efron, mais s'explique au contraire par de nombreuses raisons plus valables les unes que les autres!


En faisant quelques recherches, j'ai remarqué que Burr Steers, le réalisateur, a également contribué à 17 ans encore, comédie dont le héros n'est autre que Zac Efron, justement. Pourtant, si l'on peut deviner l'harmonie existant entre le cinéaste et l'acteur, il n'en demeure pas moins que nous sommes dans un registre bien différent : loin de la comédie, Le secret de Charlie est un drame fantastique qui pose la douloureuse question du deuil. Et Zac Efron m'a paru à la hauteur de ce sujet délicat. Plus habituée à le voir dans le registre de la légèreté, j'avoue pourtant avoir été positivement étonnée par la nuance de son jeu.

 
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J'ai également apprécié de découvrir deux nouveaux visages, qui sortent un peu des éternels clichés hollywoodiens : ceux de la canadienne Amanda Crew et du britannique Augustus Prew, dont l'accent si particulier résonne encore à mes oreilles. 


Un autre élément qui n'a pas manqué de me séduire est l'univers du film. Les décors sont d'une magie à couper le souffle. Les vues des rivages, du phare, de la forêt et du port sont réellement enchanteresses et contribuent à poser une atmosphère unique : nous ne pouvons dès lors qu'adhérer aux évènements hors du commun qui se produisent dans un tel endroit!

 
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Le film est poignant, il cherche à nous émouvoir sans toutefois aller trop loin. J'ai aimé la façon dont est abordée la question de la culpabilité, et j'ai aimé les petits détails humoristiques, comme ces oies indélogeables, qui prouvent que la vie continue.  

Pour toutes ces raisons, je ne peux que vous recommander Le secret de Charlie, disponible en dvd depuis quelques jours déjà!


Merci Ciné Trafic!
 

Dimanche 20 mars 2011 à 7:39

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D'accord, je l'admets, ce blog est totalement à l'abandon et, bien que je tienne à le garder en vie, je crains qu'il ne souffre de mon absence encore quelque temps... Je ne suis pas une accro du boulot, mais depuis plusieurs semaines, je suis à temps plein et j'ai en plus un peu de chemin à parcourir entre la maison et mon lieu de travail, autant vous dire que le soir, je tombe généralement de fatigue à une heure proche du ridicule. La seule chose que je puisse vous dire est que je vous promets d'essayer de rattraper cela lors des vacances scolaires!



Assez parlé de moi, place au film! J'ai en effet eu la chance d'être à nouveau sélectionnée par Ciné Trafic dans le cadre de l'opération DVD Trafic et le premier film que j'ai reçu n'est autre qu'Alibi


Le pitch est le suivant : un homme (Steve Coogan) à la tête d'une société fournissant des alibis pour les maris et les épouses volages est confronté à quelques difficultés avec son dernier client. Afin de résoudre ce problème, il doit compter sur une femme très séduisante (Rebecca Romijn), son assistante et partenaire.


Jusque là, rien de très original. En effet, les films sur l'infidélité ne sont pas rares, alors pourquoi devriez-vous voir celui-là?


* Tout d'abord, parce que la mise au point d'alibis est un job étonnamment haletant. Je m'attendais à un profil façon Hitch, quoique légèrement plus manipulateur, et j'étais bien loin du compte : on se rapproche davantage d'un boulot d'agent secret ou de détective privé! Sauvetages in extremis, improvisation, accessoires en tout genre... Notre héros frôle la scène conjugale à chaque instant, et seule son ingéniosité parvient à apaiser les soupçons des conjoints en proie au doute!
 


*  Ensuite, je trouve qu'il était plus que temps de voir Rebecca Romijn sans peinture bleue et, enfin, dans un premier rôle féminin. Son personnage sort, ce qui ne gâche rien, des sentiers battus puisqu'elle joue de son apparence sans pour autant incarner la potiche de service. Ses premiers scrupules oubliés, elle deviendra même franchement redoutable... Je n'en dis pas plus!


* Mais l'acteur qui me donne immédiatement envie de voir le film, quel qu'en soit le scénario, est  indéniablement James Marsden. Au-delà de son visage de jeune premier, il a réellement démontré ces dernières années qu'il pouvait incarner une variété impressionnante de personnages, dans des registres d'une infinie diversité, avec un humour également irrésistible. Qui ne se souvient pas de son rôle de prince charmant un peu cruche dans Enchanted, ou de mutant jaloux dans X-Men, sans oublier ses apparitions dans Hairspray ou encore The Notebook ? Sans trop en dévoiler, je peux cependant confirmer qu'il ne vous décevra pas en héritier stupide et maladroit!

 

 

*  Enfin, si vraiment vous n'êtes toujours pas convaincus, j'ajouterai que la tournure que prend le film est aussi surprenante que complexe. Les alliances se font et se défont, le complot est partout, et le spectateur se demande en permanence si la vérité va enfin apparaître, et sous quelle forme. L'intrigue se densifie jusqu'au dénouement final, et l'on glisse du registre de la comédie à celui du suspense le plus total! Impossible d'en décrocher!



Le dvd est sorti le 1er mars, alors si vous aimez les films mêlant humour, suspense, et intrigues en tout genre, n'attendez plus!

Je remercie Ciné Trafic pour cette découverte !
 
 

Dimanche 24 octobre 2010 à 11:24

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Quand j'ai découvert l'offre de cette nouvelle édition de Ciné Trafic, j'ai d'abord constaté qu'elle était particulièrement riche mais également que, parmi ces titres prometteurs, certains se démarquaient malgré tout à mes yeux. Hatchi en faisait indéniablement partie. J'avais déjà lu quelques avis, tous positifs, et ma sensibilité à la cause animale a fait le reste... C'est donc avec beaucoup de bonheur que j'ai découvert que ce film m'avait été attribué. 






 Pour Parker, professeur de musique à l'université, l'arrivée du chien Hatchi dans la
famille fut un heureux événement. L'animal prit sa place auprès de chacun, mais
c'est avec Parker qu'il passait le plus de temps.

Chaque matin, le chien accompagnait son maître à la gare où il prenait son train,
et chaque soir, l'animal venait l'y attendre.

Cet attendrissant rituel rythmait la vie de tous ceux qui en étaient témoins... jusqu'au
jour tragique où Parker ne revint pas. Hatchi continua à l'attendre. Il l'attendit
chaque jour, jusqu'à la fin.

À force de fidélité et de patience, l'animal devint non seulement une
légende, mais il bouleversa tous ceux qui connurent son histoire.


Hatchi, de Lasse Hallström
Année : 2009    Pays : Etats-Unis, ...
Avec : Richard Gere, Sarah Roemer...
Genre : Drame, Famille
Titre original : Hachiko: A Dog's Story
Distributeur : Metropolitan FilmExport

 



Certains déploreront peut-être mon manque d'originalité, car mon bilan ne fera que rejoindre des centaines d'autres déjà en ligne : Hatchi est un film magnifique. Cette histoire d'amitié hors du commun m'a touchée au-delà des mots. On pourrait penser que ce thème a déjà été abordé de nombreuses fois (voyez la liste intitulée Un homme et son chien sur Cinetrafic), avec l'avalanche de miévrerie qui accompagne bien souvent les films sur les animaux, mais c'est précisément le traitement réservé au récit qui m'a plu. 
 
 
Loin de tomber dans les clichés habituels, ce film se distingue par une grande sobriété. Hatchi ne pleure ni ne grogne en permanence, il se fait comprendre par le regard et ses silences apportent une authenticité qu'Hollywood perd trop souvent de vue à mon sens. De son côté, Richard Gere campe un maître improvisé particulièrement convaincant : la magie de la rencontre avec Hatchi opère, et on ressent immédiatement son attachement envers l'animal. Une fois de plus, la simplicité est de mise et nous n'assistons jamais à de grandes déclarations, ni à de théâtrales manifestations de son amour envers Hatchi. La mise en scène valorise les anecdotes du quotidien, les jolis instants qu'on n'oublie pas.

 
image de Hatchi
 

Le scénario ne présente pas de rebondissements particuliers, et la trame narrative tient en quelques lignes. Pourtant, j'ai réellement été embarquée au point de ne ressentir aucune longueur. Je pense que la bande originale joue un rôle important, à cet égard. Les mélodies au piano (clin d'oeil à la profession du professeur), simples et belles, contribuent harmonieusement à l'atmosphère de l'ensemble. 

 
Je ne jouerais pas les dures,hors de question, donc, de vous mentir : oui, ce film m'a fait verser des torrents de larmes. Cette retenue dans la mise en scène et le fait, bien sûr, qu'il s'agisse d'une histoire vécue ont eu raison de moi. Cela ne m'empêche pourtant en rien de vous recommander mille fois Hatchi. Toutes ses qualités en font un film idéal pour les fêtes de fin d'année : à regarder en famille... avec son chien sur les genoux ! 


 
 
 
Merci CinéTrafic pour ce cadeau !


Dimanche 4 juillet 2010 à 20:05

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Il y a deux ou trois mois, j'avais lu et apprécié Le jour du patchwork de Whitney Otto, qui met en scène un groupe de femmes se réunissant chaque semaine afin de réaliser ensemble un patchwork (ou quilt), oeuvre commune à laquelle chacune imprime un peu de sa personnalité, de ses embûches, de ses souffrances et de ses joies.


Cependant, j'avais refermé le roman avec un léger goût de trop peu : j'écrivais alors que manquait à mes yeux une réunion finale permettant, au terme de la prise de contact avec les différentes membres du club, de comprendre la dynamique du groupe au grand complet et de parfaire la métaphore du patchwork, constitué de pièces différentes mais toutes nécessaires à l'harmonie générale. Je terminais mon compte-rendu en annonçant mon espoir de voir cette légère déception compensée par la découverte de l'adaptation cinématographique, réalisée en 1995. 


Avec un léger retard, j'ai enfin effectué ce visionnage et mon verdict est plus qu'enthousiaste !


Le premier point fort de ce film est le casting : Finn, l'héroïne principale par qui chacune des histoires nous est transmise, est interprétée par Winona Ryder et j'ai trouvé qu'elle rendait immédiatement sensible cet état d'incertitude profonde qui caractérise son personnage. Les couturières, dans leurs versions jeunes comme plus âgées, sont également parfaites. Je les ai toutes trouvées belles, crédibles, et talentueuses. Une fois le film terminé, je me suis d'ailleurs précipitée sur Imdb afin de me renseigner sur leur filmographie respective !


En ce qui concerne la transition de roman à scénario, la tâche m'est apparue idéalement exécutée. Le film reste très proche du livre, en termes de fidélité, tout en présentant certaines adaptations bien nécessaires : en effet, la construction du roman (un chapitre par personnage, introduit par une note sur le patchwork) me paraissait problématique, mais les scénaristes ont créé un fil rouge en se centrant sur les hésitations sentimentales et académiques de Finn. 


Les flash backs sont habilement introduits, mon seul regret résidant dans la façon dont certains parcours sont réduits à l'essentiel. En effet, pour le spectateur n'a pas lu le livre, la façon dont réagissent quelquefois les personnages parait difficilement compréhensible en raison de la rapidité avec laquelle leurs histoires sont traitées. Il s'agit d'un impératif cinématographique, je le conçois, mais je me suis aperçue que cela manquait un peu d'approfondissement psychologique.

 

 

En conclusion, roman et adaptation s'avèrent parfaitement complémentaires ! Si vous vous intéressez aux parcours de femmes, aux histoires touchantes ou même aux arts du tissu,  je vous recommande donc de vous procurer très vite les deux !

 

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